Escrita migrante e tradução: as línguas de Sergio Kokis.
Resumo
A partir da “trilogia brasileira” de Sergio Kokis, escritor canadense de origem brasileira, analisamos alguns temas ligados à escrita em língua estrangeira e à tradução em sentido amplo. No contexto da escrita migrante do Quebec, os romances Le pavillon des miroirs (1994), Negão et Doralice (1995) e Errances (1996) lançam mão de processos de negociação identitária no cruzamento de línguas e de culturas diversas. A escrita kokisiana, ao fazer o elogio da identidade movente e nômade, habitada pelo Outro e pelo estrangeiro, põe em cena um texto híbrido, marcado por efeitos de tradução e de desterritorialização que interrogam os imaginários do pertencimento. Tendo em vista uma série de reflexões da crítica sobre a tradução no âmbito da literatura, nosso trabalho estuda as implicações da escrita em língua estrangeira que, como se pode perceber nos romances em questão, promove descentramentos e desterritoralizações tanto no que concerne à língua e à cultura, quanto ao imaginário do público ao qual se destinam tais obras. Estas últimas, a exemplo do que ocorre com inúmeros textos da chamada pós-modernidade, principalmente no Quebec, se inscrevem no contexto de uma “poética da tradução” (Simon, 1994).
Résumé: À partir de la “trilogie brésilienne” de Sergio Kokis, écrivain canadien d’origine brésilienne, nous allons analyser certains thèmes liés à l’écriture en langue étrangère et à la traduction au sens large. Dans le cadre de “l’écriture migrante” au Québec, les romans Le pavillon des miroirs (1994), Negão et Doralice (1995) et Errances (1996), font appel à des processus de négociation identitaire au croisement de langues et de cultures diverses. L’écriture kokisienne, en faisant l’éloge de l’identité mouvante et nomade, habitée par l’Autre et par l’ailleurs, met en scène un texte hybride, marqué par des effets de traduction et de déterritorialisation qui interrogent les imaginaires de l’appartenance. En s’appuyant sur une série de réflexions de la critique sur la traduction dans le cadre de la littérature, ce travail étudie les implications de l’écriture en langue étrangère qui, comme l’on peut remarquer dans les romans en question, réalise des décentrements et des déterritorialisations concernant aussi bien la langue et la culture que l’imaginaire du lectorat auquel ces ouvrages sont adressés. Ces derniers, à l’instar de ce qui se passe avec de nombreux textes de ce qu’on appelle la post-modernité, surtout au Québec, s’inscrivent dans le contexte d’une “poétique de la traduction” (Simon, 1994).
Résumé: À partir de la “trilogie brésilienne” de Sergio Kokis, écrivain canadien d’origine brésilienne, nous allons analyser certains thèmes liés à l’écriture en langue étrangère et à la traduction au sens large. Dans le cadre de “l’écriture migrante” au Québec, les romans Le pavillon des miroirs (1994), Negão et Doralice (1995) et Errances (1996), font appel à des processus de négociation identitaire au croisement de langues et de cultures diverses. L’écriture kokisienne, en faisant l’éloge de l’identité mouvante et nomade, habitée par l’Autre et par l’ailleurs, met en scène un texte hybride, marqué par des effets de traduction et de déterritorialisation qui interrogent les imaginaires de l’appartenance. En s’appuyant sur une série de réflexions de la critique sur la traduction dans le cadre de la littérature, ce travail étudie les implications de l’écriture en langue étrangère qui, comme l’on peut remarquer dans les romans en question, réalise des décentrements et des déterritorialisations concernant aussi bien la langue et la culture que l’imaginaire du lectorat auquel ces ouvrages sont adressés. Ces derniers, à l’instar de ce qui se passe avec de nombreux textes de ce qu’on appelle la post-modernité, surtout au Québec, s’inscrivent dans le contexte d’une “poétique de la traduction” (Simon, 1994).
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ISSN eletrônico: 1984-5677
ISSN impresso: 1519-0994